samedi 19 décembre 2009

Bonnes fêtes et bonnes vacances

Détourner les astéroïdes qui pourraient percuter la Terre

Un article du Monde, à retrouver en intégralité au CDI dans l'édition du 19/12/09.

Autant se rassurer tout de suite : l'Apocalypse n'est pas pour vendredi 13 avril 2029, ni même pour dimanche 13 avril 2036. A ces deux dates, Apophis, imposant astéroïde de près de 250 mètres de long, ne fera, selon toute vraisemblance, que frôler la Terre. Les astronomes de la NASA, qui viennent de recalculer la probabilité d'un impact, estiment finalement celle-ci à un risque sur 250 000 en 2036 - la probabilité tendant vers zéro pour 2029.
Lors de sa découverte, en juin 2004, les premiers calculs de mécanique céleste donnaient une probabilité de collision de 2,7 % en 2029. En définitive, le bolide devrait tout de même, à cette date, passer à une altitude légèrement inférieure à 30 000 km, c'est-à-dire à quelque 6 000 km au-dessous des satellites géostationnaires...
Aucun risque, donc. Ou presque. Pour autant, Apophis offre aux astronomes un passionnant cas d'école permettant d'imaginer ce que pourrait être une possible réaction de la communauté internationale face à la menace d'un gros géocroiseur. Plusieurs scientifiques animaient, mercredi 16 décembre à San Francisco (Californie), à l'occasion du congrès d'automne de l'American Geophysical Union (AGU), un atelier sur ce thème. Et, contrairement à l'intuition, les obstacles à surmonter ne seraient pas tant scientifiques et techniques que... géopolitiques et diplomatiques.
L'ancien astronaute Russell Schweikart, président de la Fondation B612 (du nom de l'astéroïde du Petit Prince de Saint-Exupéry), montre un planisphère barré d'une courbe rouge. C'est sur un point de cette courbe, qui part du nord de la mer Noire, traverse toute la Russie, le Pacifique, descend vers l'Amérique centrale puis poursuit vers l'Atlantique avant de s'achever en Afrique, qu'Apophis est susceptible de s'écraser. Avec comme pouvoir de destruction l'équivalent d'une déflagration de 500 mégatonnes - 30 000 fois la bombe d'Hiroshima.
En dépit d'un récent rapport de la NASA concluant à une plus grande efficacité d'user d'une déflagration nucléaire pour se débarrasser du danger, l'une des solutions, couramment envisagée, est l'envoi d'un vaisseau à la rencontre du géocroiseur, afin de le dévier de son orbite. "On choisit alors en réalité de le faire arriver plus tôt, ou plus tard, à son point de rencontre avec la Terre, explique M. Schweikart. Or cela équivaut à déplacer la probabilité de collision d'un côté ou d'un autre du couloir d'impact." Ainsi, en essayant de ralentir sa course, on tente de faire passer le dangereux importun après la Terre, mais la probabilité de collision est alors plus forte sur la Russie... Dans le cas contraire, c'est plutôt du côté de l'Atlantique et de l'Afrique que la menace, résiduelle, se concentre. Comment choisir ? "Ce n'est pas à la NASA ni aux Etats-Unis de choisir, c'est au monde !", dit l'ancien astronaute. Ce dernier doit présenter aux Nations unies, en juin 2010, un rapport de l'Association of Space Explorers (ASE), organisation internationale qui regroupe les professionnels de l'exploration spatiale, demandant un cadre formel de prise de décision, au sein des Nations unies, en cas de détection d'un objet menaçant.

Stéphane Foucart

Un nouveau poids léger dans la course aux nouvelles Terres

Pour les secondes, un article du Monde du 19/12/09.

La chasse aux planètes extérieures à notre système solaire évoque parfois les innombrables titres de champions du monde décernés aux boxeurs, selon leur catégorie et leur fédération. Les caractéristiques des 415 exoplanètes découvertes à ce jour sont si variées que nombre d'entre elles ont pu revendiquer leur titre de gloire. Au fil des détections, le palmarès s'est enrichi de toutes sortes de premières selon la taille, la composition supposée, la proximité du corps observé ou la précision de la mesure.
Celle dont la revue Nature du jeudi 17 décembre rapporte la découverte remporte le titre de "première super-Terre, potentiellement dotée d'eau et d'une atmosphère, située si près de notre système solaire". Ce qui reste très éloigné du portrait de la future championne du monde toutes catégories, la jumelle de la Terre dont rêvent les astronomes : une planète rocheuse, de taille similaire à la nôtre, orbitant autour d'une étoile identique à notre Soleil dont elle serait séparée par une distance compatible avec la possibilité de la vie.
Gliese-1214b, détectée par une équipe américaine, s'exonère de plusieurs de ces critères. Elle tourne en trente-huit heures autour de son étoile qui est une naine rouge, beaucoup plus petite et 300 fois moins lumineuse que le Soleil. Son rayon représente 2,7 fois celui de la Terre. Sa masse, déterminée grâce à l'instrument Harps de l'Observatoire européen austral, est 6,6 fois supérieure à celle de notre monde.
Jérôme Fenoglio

Cet article vous a plu ? retrouvez le en intégralité au CDI dans l'édition du Monde du 19/12/09

Le fonctionnement d'une lunette astronomique

Un article sur les lentilles des lunettes astronomiques utilisées par l'option science lors de la séance du 4 décembre.

Les lentilles sont des matériaux transparents homogènes limités par deux faces dont l’une est courbe et l’autre plane.
Une lentille sphérique est dite de faces courbes formant une sphère, alors que l’on parle d’une lentille mince si l’épaisseur au niveau de l’axe optique ( axe qui passe par le centre de la lentille) est négligeable dans les rayons des portions de courbe des faces.

Description de la lunette Astronomique:
Elle permet d’observer des objets très éloignés (les planétes en général) sous un diamètre apparent plus important qu’a l’œil nu.
Elle permet en outre, de concentrer la lumière recu d’un astre sur le cristallin de l’œil.
La lunette astronomique offre donc le grossissement et la clarté nécessaire à l’examination des objets célestes.
On utilise donc l’association de deux lentilles minces convergentes:
* la première l’objectif donne l’image d’objets très éloignés.
* Le seconde (appelée oculaire ) constitue une loupe grossissant l’image observée.
L’objectif de la lunette astronomique est de grande distance focale : de 1 à 20m ; Alors que l’oculaire à une courte distance focale : quelques centimètres.

Thomas Camart et Marion Quéhin

mardi 15 décembre 2009

Visite au forum des Sciences



Le Vendredi 27 Novembre, la classe de l'option Sciences a effectué une visite au Planétarium de Villeneuve-d'ascq afin de découvrir l'exposition "Espèce d'humain" résidant en ce moment au forum des Sciences

Après un voyage en bus de 45 minutes, nous arrivons remplis d'impatience au forum des Sciences de Villeneuve d'Ascq.
Cette sortie était divisée en deux parties:
Une première partie où la classe visualisait un film pour découvrir le nouveau télescope surnommé "Very Large Telescope " et l'observatoire Européen ESO situé dans le désert de l'Atacama au Chili permettant de photographier des images fascinantes du cosmos et de proposer des réponses étonnantes aux questions ancestrales que se posent les Hommes.
Ce film était superbe et expliqué par un astronome.

La deuxième partie fut après une pause repas. La classe a visité l'exposition "Espèce d'humain"situé dans le même bâtiment.
Un guide nous accompagnait tout au long de l'exposition pour montrer avec détails toutes les comparaisons entre l'homme et le Singe.
Nous en avons conclu que l'Homme et le Singe avait bien un ancêtre commun. Nous avons ensuite vu un diaporama illustrant tous les sentiments communs entre l'Homme et le Singe comme le rire, la tristesse, l'entraide ou encore la colère…
Nous avons vu, pour terminer, l'évolution de l'Homme, de l'apparence et des capacités d'un singe jusqu'à nos jours.

Enfin l'exposition s'est terminée par une série de questions posée par les élèves et les professeurs au guide. Nous sommes ensuite revenu au lycée.

Cette sortie était très intéressante et enrichissante ,grâce à l'exposition et sublime ,grâce au Planétarium.

Pottier Théophile et Andries Théo

samedi 5 décembre 2009

La fête de la Science vécue par les élèves de l'option




Vendredi 20 novembre, nous avons accueillis les enfants de l'école primaire des acacias au lycée. En effet à l'occasion de la fête de la Science nous n'allions pas comme à notre habitude étudier un thème mais enseigner les sciences aux élèves de cette école. Nous attendions tous ensemble en blouse blanche dans la cour lorsqu'ils arrivèrent. Les deux classes (CMI et CE2) furent divisés, et chaque élève de seconde eu à sa charge deux ou trois élèves de primaire. Les CE2 partirent avec les accompagnateurs en salle de chimie alors que les CM1 allèrent en SVT. Différentes activités leur était proposées. Ils pouvaient choisir de regarder dans des microscopes pour deviner ou dessiner ce qu'ils y voyaient, retrouver les squelettes de différents animaux, reconnaître des fossiles ou encore classer les animaux empaillés selon certains critères. Une heure après, les groupes échangèrent leur place. Direction SVT pour les uns et Chimie pour les autres. Dans la salle de chimie, chacun était assis à sa place et attendait, avec impatience pour certains, les instructions de notre professeur. Les activités se référaient principalement à l'eau. Après avoir essayé pendant une heure différente expériences, nous sommes allés boire un verre de jus d'orange pour nous rafraichir après ces deux heures quelque peu épuisantes.

Léna et Mathilde

mercredi 25 novembre 2009

La localisation cellulaire de la photosynthèse



Une préparation au prochain DS pour les TS spécialité SVT

Les végétaux chlorophylliens utilisent le CO2 atmosphérique pour élaborer des chaînes carbonées qui sont à la base des composés du vivant.

A partir d'une exploitation détaillée des documents et de vos connaissances, expliquez où (en nommant les structures A et B repérées sur le document 1) et comment s'effectue la fixation du CO2 au cours de la photosynthèse.

Le document 1 correspond à la photographie d'un chloroplaste. A quoi correspond la partie A ? et la partie B ?
Le document 2 présente l'évolution de l'APG (acide phospho-glycérique) et du C5P2 (Ribulose 1-5 biphosphate)dans des cellules cholorphylliennes à la lumière ou à l'obscurité. Au départ, à la lumière les 2 taux sont constants. Lorsqu'on place les cellules à l'obscurité on voit le C5P2 qui chute et l'APG qui augmente dans un premier temps puis diminue. Pour expliquer ceci, il faut se rappeler de la relation entre C5P2 et APG (voir cycle de Calvin). Il faut aussi déduire de cette expérience le rôle de la lumière dans cette relation.
Le document 3 permet de préciser quelles sont les conditions nécessaires à la réalisation de la relation entre C5P2 et APG. On peut déterminer par quoi on peut remplacer la lumière pour que la relation fonctionne et préciser ainsi à quoi sert la lumière. On dispose également des localisations où ces réactions se produisent. On peut ainsi faire le lien avec le document 1.

Ne pas oublier la synthèse dans laquelle on indique toutes les relations entre lumière, ATP, RH2, C5P2 et APG ainsi que la localisation dans le chloroplaste de ces réactions.
Bon courage !

Le réchauffement climatique pourrait atteindre 7 degrés en 2100

Un article du Monde.fr du 25/11/09, pour les Secondes.

C'est le pire scénario jamais imaginé. Le réchauffement climatique pourrait atteindre sept degrés en 2100 selon vingt-six climatologues de renom. L'Institut de recherche sur les impacts du climat de Potsdam, en Allemagne, publie en effet mardi 24 novembre un document de 64 pages représentant une synthèse des travaux scientifiques sur le changement climatique parus depuis le 4e rapport du Groupe intergouvernemental d'experts sur le climat (GIEC, 2007).

"La température moyenne de l'air devrait se réchauffer entre 2 et 7 degrés en 2100 par rapport à la période préindustrielle", affirment les auteurs. L'augmentation de 40 % des émissions de CO2 entre 1990 et 2008 rend plus difficile à atteindre l'objectif fixé en juillet de limiter à 2 degrés le réchauffement global. "Chaque année de retard dans l'action augmente les chances que le réchauffement dépasse 2 °C", avertissent-ils.

A l'attention de ceux qui douteraient encore de l'origine humaine du réchauffement, le document de Potsdam rappelle que durant le dernier quart de siècle, les températures moyennes ont augmenté de 0,19 degré par décennie, ce qui correspond parfaitement aux prévisions calculées sur la base des émissions de gaz à effet de serre...

La suite sur le Monde.fr du 25/11/09.

jeudi 19 novembre 2009

Le blog SVT de la Seconde 2

Cliquez vite sur le lien ci-dessous pour découvrir le blog SVT réalisé par les élèves de la seconde 2.
BLOG SVT de la SECONDE 2

Des crocodiles fossiles découverts au Sahara


Pour tous, d'après le Monde du 19/11/09.

Une équipe de paléontologues américains vient de découvrir au Sahara cinq nouvelles espèces de crocodiles ayant vécus sur notre planète il y a 100 millions d'années.

On y a trouvé notamment le "supercroc" avec ses 12 mètres de long pour 8 tonnes et de le "dogcroc", le plus petit des crocodiles connus à ce jour.

mardi 17 novembre 2009

La réduction des deux calottes glaciaires s'accélère nettement

Pour les TS spécialité SVT, un article du Monde du 17 novembre.

Selon des travaux publiés vendredi 13 novembre dans la revue Science, la calotte glaciaire du Groenland perd environ 280 milliards de tonnes (Gt) de glace par an. Cette évaluation, obtenue par deux méthodes différentes - la première par mesures, effectuées entre 2006 et 2008 par les deux satellites américains GRACE (Gravity Recovery and Climate Experiment), la seconde par modélisation - vient confirmer une autre étude, tout juste publiée dans Geophysical Research Letters, selon laquelle la réduction des glaciers du Groenland et de l'Antarctique s'accélère dangereusement. Cette recherche, menée par Isabella Velicogna (université de Californie à Irvine, Jet Propulsion Laboratory), montre qu'entre 2002 et 2003, la calotte groenlandaise a, en moyenne, déversé chaque année dans la mer environ 137 Gt de glace. Entre 2007 et 2009, cette réduction est passée à 286 Gt par an.

Une accélération de même ordre est observée dans l'hémisphère sud. Entre 2002 et 2006, l'Antarctique a ainsi perdu, en moyenne, 104 Gt de glace par an ; entre 2006 et 2009, ce taux est passé à 246 Gt par an. Cette perte de masse accélérée ne provient pas uniquement de la fonte des glaciers, mais principalement de leur instabilité : ces derniers "glissent" sur le socle continental, avancent et s'effondrent dans la mer. Au total, les deux grands inlandsis perdent donc plus de 500 Gt par an, ce qui équivaut à une augmentation du niveau moyen des mers de plus de 1,5 mm par an.

Stéphane Foucart
Article paru dans l'édition du 17.11.09, à retrouver au CDI

Qu’est-ce que l’optique géométrique?



Le résumé de la séance du 06 novembre 2009, sur le thème "l'astronomie"

L'optique géométrique est une branche de l'optique qui s'appuie notamment sur la notion de rayon lumineux. Cette approche simple permet notamment des constructions géométriques d'images qui lui confèrent son nom.

Nous pouvons voir deux types d’objets : ceux qui émettent de la lumière et ceux qui diffusent la lumière qu’ils reçoivent.
L'oeil reçoit donc la lumière entrée par la pupille, puis qui vient frappée la rétine. Celle-ci est constituée d’un multitude de cellules nerveuses qui délivrent un message au cerveau qu’il interpréte en termes d’images.
Nous avons fait l’expérience avec un laser.. Une fois le laser allumé nous pouvons observer sur le mur une tache lumineuse, par contre le faisceau laser n’est pas visible. Pour apercevoir ce faisceau il suffit de le pulvériser d’eau, celui-ci apparaît alors. Si on veut changer la direction de la lumière produite par le laser, on peut utiliser un miroir ou une lentille.

Nous avons utilisé deux types de miroirs (les Miroirs plans et les miroirs sphériques) et deux types de lentilles (convergente et divergente).


Ce qu’il faut retenir :
- Un objet peut étre vu seulement s’il emet de la lumière ou s’il diffuse la lumière qu’il recoit.
- L’objet peut étre vu que si la lumière provenant de cette objet arrive dans notre œil.
-La lumière se propage toujours en ligne droite.


Margaux et Marion.

vendredi 13 novembre 2009

La chimie au service de l'archéologie

Compte rendu de la séance d'option sciences du vendredi 16 octobre 2009

Le thème de cette séance était la corrosion des matériaux. Nous avons eu pour consigne de répertorier les différents matériaux dans le Valenciennois pendant la préhistoire ainsi que les différentes raisons pour lesquelles ces matériaux ont disparus ou ont été conservés.
Pour ce faire , nous avons eu à notre disposition des ordinateurs avec une connexion à Internet pour faire ces recherches. A la fin de la première heure nous avons mis nos résultats en commun pour ensuite les tester.
Lors de la seconde heure, la classe d'option science a été scindée en plusieurs groupes. Chacun d'entre eux, pour prouver les hypothèses formulées en début de séance, a effectué des tests sur des matériaux bien spécifiques. Ainsi nous avons observé les réactions, entre autre, du cuivre, du bois, plongés dans différents acides ou encore ce qui se passe quand on brûle du silex ou chauffe de l'argile...
Nous en avons conclu que si certains matériaux avaient su traverser les siècles et nous parvenir
c'est qu'ils avaient une propention moins importante à être affectés par la corrosion que d'autres qui furent altérés par des facteurs tel que les éléments.

Cardot Julien, Dubar Maxence

mardi 10 novembre 2009

La croissance des levures

Pour les TS spécialité, le corrigé du DS sur la croissance des levures.
On cherche à expliquer la différence de croissance des levures A et B.

Document 1 : On constate que les levures A ont une croissance beaucoup plus importante que les B (0,6 g contre 0,02g). On constate aussi que les levures A n’ont consommé que 4g/L de glucose alors que les B en ont consommé 150 g/L. On note la présence d’alcool avec les levures B.
La présence d’air semble donc être à l’origine d’une masse de levures plus importante. L’oxygénation des levures A laisse penser que ces levures respirent alors que l’absence de circulation d’air pour les levures B laisse penser que ces dernières fermentent.

Document 2 : Dans l’expérience on utilise du glucose radioactif. Les molécules fabriquées à partir de ce glucose sont elles aussi radioactives. On peut donc les repérer.
Pour les levures A, le glucose se transforme en pyruvate dans le cytoplasme. Le pyruvate passe dans les mitochondries. L’ensemble du pyruvate est transformé en CO2 qui est ensuite expulsé des cellules.
Au contraire pour les levures B, le glucose devient pyruvate, mais il ne passe pas dans les mitochondries. Le pyruvate est transformé en éthanol et en CO2 qui est rejeté dans le milieu extracellulaire.
La forte augmentation de masse des levures semblent donc nécessiter un passage du pyruvate par les mitochondries. Pour les levures A, le glucose est complètement oxydé en CO2, il s’agit donc bien d’une respiration. Pour les levures B, l’oxydation du glucose est incomplète. C’est une fermentation.

Document 3 : sur des mitochondries isolées en présence de pyruvate, on constate qu’à chaque injection d’ADP, il y a une forte consommation d’O2.
Dans les mitochondries l’injection d’ADP entraine une consommation d’O2. Cette injection entraine une respiration qui conduit à la synthèse d’ATP. C’est la synthèse de cet ATP qui permettrait la forte augmentation de masse des levures A.


Synthèse : Les levures A respirent. Elles oxydent complètement le glucose. Le pyruvate produit passe dans les mitochondries où il entraine la synthèse d’ATP et la consommation d’O2. Pour les levures B qui fermentent, l’oxydation du glucose est incomplète, il ya donc production d’éthanol. Le pyruvate ne passe pas dans les mitochondries, la production d’ATP est bien moins importante que pour les levures A, elle correspond juste à celle qui a lieu dans le cytoplasme lors de la glycolyse.
Comme les levures A produisent beaucoup d’ATP, elles se multiplient beaucoup, d’où l’augmentation importante de leur masse. En revanche, les levures B produisent peu d’ATP, se multiplient peu. Il y a donc une faible augmentation de la masse.

samedi 7 novembre 2009

Franc succès pour la thérapie génique

Pour les Premières S et les Ts, un article du Monde traitant d'une thérapie génique à partir du VIH.

Ce n'est plus un simple espoir, mais un franc succès. Pour la première fois, une maladie grave touchant le cerveau a pu être traitée par une thérapie génique. La progression de cette pathologie, l'adrénoleucodystrophie liée au chromosome X, a été arrêtée chez deux enfants après une autogreffe de cellules souches de la moelle osseuse dans lesquelles un gène correcteur avait été introduit. Les résultats définitifs de cet essai clinique, mené par Nathalie Cartier et Patrick Aubourg (Inserm et Assistance publique-Hôpitaux de Paris), sont publiés dans la revue Science datée du jeudi 5 novembre.
Les leucodystrophies frappent un nouveau-né sur 2000 en France. Ce groupe de maladies a en commun d'affecter les cellules du système nerveux central fabricant la gaine de myéline qui enveloppe les nerfs. Dans l'adrénoleucodystrophie, le chromosome X porte une version mutée du gène ABCD1. Seuls les garçons sont donc atteints de la maladie. Celle-ci évolue progressivement, avec entre l'âge de 5 et 12 ans l'apparition d'anomalies à l'imagerie médicale du cerveau sans signes cliniques. Puis, les manifestations pathologiques apparaissent et le malade devient grabataire, avec une altération de ses fonctions intellectuelles et motrices.
Le professeur Patrick Aubourg, qui avait identifié en 1993 le gène en cause avec le professeur Jean-Louis Mandel, a conçu un essai de thérapie génique, destiné à traiter des patients pour lesquels il n'y avait pas de donneur de moelle osseuse compatible disponible. Cet essai, dont des résultats intermédiaires étaient encourageants (Le Monde du 30 octobre 2007), s'est conclu avec un suivi qui aura duré respectivement vingt-quatre et trentemois pour les deux enfants y ayant participé.
Chez ces deux malades porteurs de la mutation, des cellules souches de la moelle osseuse – capables de donner l'ensemble des lignées cellulaires sanguines – ont été récoltées dans le sang périphérique. Elles ont été mises en présence d'un vecteur lentiviral dérivé du VIH, qui a la particularité de pénétrer dans le noyau des cellules. Ce vecteur portait la bonne version du gène ABCD1. Une fois réinjectées dans le sang des deux enfants, les cellules souches porteuses du gène correcteur ont eu une descendance cellulaire qui s'est retrouvée notamment dans le cerveau. Sur le plan des lésions, le processus de démyélinisation des cellules nerveuses s'est arrêté en un peu plus d'un an. Les fonctions neurologiques et cognitives sont restées stables au cours de la période de suivi, et les résultats sont tout à fait comparables à ceux d'une greffe de moelle osseuse réussie – sans l'inconvénient de l'administration, à vie, d'un traitement antirejet.

Paul Benkimoun

Cet article vous a plu ? Retrouvez le en intégralité au CDI dans l'édition du Monde du 07/11/09

jeudi 5 novembre 2009

Une vision radicalement nouvelle du cancer

Un article du Monde.fr pour les premières S.

L'ancienne façon de penser était que le cancer était un processus linéaire… Une cellule mutée finissait par acquérir de plus en plus de mutations. Et ces mutations ne sont pas supposées disparaître spontanément…" C'est le Dr. Barnett Kramer, directeur associé pour la prévention à l'Institut national de la santé américain, qui parle à la suite de la publication des médecins chercheurs de l'université de Californie à San Francisco le 21 octobre dans la plus grande revue médicale américaine. Dans cette façon de voir, le cancer était "une flèche qui ne va que dans une seule direction". Désormais, ajoute-t-il, il devient clair que les cancers ont besoin de bien plus que des mutations pour progresser. Ils ont besoin de la coopération des cellules normales autour d'eux, et même "de l'organisme dans son ensemble, de la personne", dont le système immunitaire, ou les hormones, par exemple, peuvent soit éliminer soit alimenter une tumeur.

Que s'est-il passé ? Depuis la découverte dans les années 1950 de la présence de mutations génétiques dans les cellules cancéreuses, on a toujours imaginé qu'une fois ces cellules en place, elles ne pouvaient que devenir des tumeurs de plus en plus grosses et de plus en plus dangereuses. Mais ce que démontre cet article du Journal of the American Medical Association (JAMA) dans le numéro du 21 octobre, c'est que dans de nombreux cas, des petites tumeurs sont parfaitement tenues en respect par les défenses naturelles de l'organisme et que certaines finissent même par disparaître.
Bien sûr, la disparition spontanée du cancer reste un événement rare, surtout pour les cancers les plus avancés, et il ne s'agit pas d'abandonner le dépistage et les traitements conventionnels qui sauvent de nombreuses vies. Mais la reconnaissance par la communauté scientifique et médicale internationale que les facteurs de terrain peuvent jouer un rôle majeur dans la progression, voire l'élimination, du cancer est une avancée majeure.
Il existe pourtant de nombreuses études qui mettent en avant l'impact considérable de certains comportements de santé sur le développement du cancer. Par exemple, une étude portant sur onze pays, elle aussi publiée dans JAMA, en 2004, a constaté que les personnes qui n'ont pas fumé pendant au moins quinze ans, font un usage modéré de l'alcool, pratiquent trente minutes d'activité physique six jours par semaine (ne serait-ce que de marcher pour aller travailler), et dont le régime s'approche de la diète méditerranéenne (huile d'olive, poisson, nombreux légumes et fruits, céréales complètes, peu de sucres raffinés et de viande rouge) avaient 60 % de cancers en moins que les autres.

par David Servan-Schreiber.
Cet article vous a plu? Retrouvez le sur Le Monde.fr du 05/11/09

mercredi 4 novembre 2009

Fermentation et Respiration dans nos muscles



Pour les TS spécialité SVT, une aide au prochain devoir.
On définit deux types d'effort physique :
•l'endurance : l'effort est modéré mais prolongé.
•la résistance : l'effort est intense mais de courte durée.
Les muscles contiennent deux types de fibres (ou cellules musculaires): des fibres de type I et des fibres de type II. Au cours d'un effort d'endurance, les fibres de type I sont les plus sollicitées, alors que les fibres de type II le sont lors d'un exercice intense et de courte durée.
L'ATP synthétase est une enzyme permettant la synthèse d'ATP.

En exploitant les documents 1 à 3 et en utilisant vos connaissances, expliquez par quelles voies métaboliques, l'organisme répond à la demande énergétique pour ces deux types d'effort.

Des pistes pour la réalisation du sujet :
- D'après le document 1, les fibres I contiennent des mitochondries. Ce n'est pas le cas pour les fibres II. A quoi servent les mitochondries ?
- D'après le document 2, on trouve dans les fibres I du glycogène en grande quantité ainsi qu'une grande quantité d'enzymes permettant la synthèse d'ATP. Dans les fibres II, on a la même quantité de glycogène, mais peu d'ATP synthétase. Le glycogène est un polymère de glucose. Dans les muscles ce polymère peut redonner du glucose qui peut être utilisé par la respiration ou la fermentation. Comme on a vu dans le document 1 que les fibres I contiennent des mitochondries et qu'il y a beaucoup d'enzymes dans ces fibres, où pourrait être localisée cette enzyme ?
- Le document 3 est un rappel des quantités d'ATP synthétisé dans le hyaloplasme et dans la mitochondrie. Seul l'ATP produit dans le hyaloplasme peut être produit au cours de la respiration ou de la fermentation. L'ATP produit dans les mitochondries ne l'est qu'au cours de quel processus ?

En bilan : faire un rappel de ce qu'on trouve dans les fibres I et à partir de vos connaissances, relier ceci avec l'un des 2 processus permettant la régénération de l'ATP. Faire la même chose avec les fibres II.
Bon courage !

Dans vingt ans, il faudra 35 milliards de dollars par an contre le sida

Un article du Monde du 03/11/09 pour les TS.

Cinquante ans après la première publication sur des cas de sida, en 1981, où en seront les besoins financiers pour lutter contre cette pandémie ? Robert Hecht (Results for Development Institute, Washington) et des chercheurs participant au projet "AIDS 2031" estiment que les financements nécessaires aux pays en développement pour faire face au sida pourraient s'élever à 35 milliards de dollars par an (23,7 milliards d'euros), soit le triple du niveau actuel. Même si cette somme était réunie, "plus d'un million de personnes continueraient à être nouvellement infectées chaque année", écrivent-ils dans un article publié, mardi 3 novembre, dans la revue Health Affairs. Les auteurs ont établi quatre scénarios sur l'évolution des ressources : changement d'échelle rapide, maintien des tendances actuelles, choix cornéliens pour la prévention et changement structurel. Au rythme actuel, plus de 2 millions de personnes continueraient à contracter le VIH, contre un million de moins, dans le cas le plus favorable.
Paul Benkimoun

samedi 24 octobre 2009

Début du thème "l'Astronomie" en Option Sciences


Vendredi 23 octobre, les élèves de l'option ont démarré le thème "L'astronomie". Ils réaliseront en SVT un court-métrage sur un objet du ciel qu'ils ont tiré au sort.

Recherche sur l'objet, rédaction du script de leur film, réalisation avec Celestia, montage du film et de la bande-son...

vous découvrirez prochainement leurs chefs-d'oeuvre sur ce blog...

PS pour Julien et Maxence : l'article tapé ne peut pas être ouvert. Pourriez vous le retaper et me l'envoyer sur le mail optionscience.wallon@yahoo.fr
D'avance merci !

Un nouveau séisme frappe l'Indonésie

Pour les TS, un article du Monde du 23/10/09
Un séisme de magnitude 6 a frappé, vendredi 23 octobre, la province indonésienne de Papouasie (ouest de l'île de Nouvelle-Guinée), selon l'Institut de géophysique américain (USGS). Néanmoins aucune information ne faisait immédiatement état de victimes ou d'un tsunami.

L'Indonésie est située au-dessus de l'anneau de feu du Pacifique, lieu de rencontre des plaques continentales dont la friction provoque une activité volcanique et sismique importante.

mardi 20 octobre 2009

L'environnement des premiers Valenciennois



Le vendredi 2 octobre en option sciences, nous avons travaillé sur des ossements, plus particulièrement sur des crânes et des dents d’animaux. Le but était d’examiner le crâne et les dents d’un être vivant et par ceci d’en déduire son espèce. Les crânes d’animaux que nous avons examinés appartenaient à des espèces présentes à Valenciennes au Néolithique. Effectivement, à cette époque les hommes se nourrissaient de porcs, de sangliers, de moutons, d’aurochs, de lapins, de chiens, de chevaux et de cerfs. Nous avons constaté que chaque espèce à une dentition particulière. Selon l’animal, il y a plus ou moins de dents et ces dernières ont des formes différentes (petites, grandes, grosses, allongées, courbées, droites, etc.). Nous avons également travaillé sur la végétation à Valenciennes à l’époque du Néolithique. Mais comme la végétation se décompose beaucoup plus rapidement que les os, nous nous sommes plus précisément intéressés au pollen car dernier reste présent sur le terrain malgré le temps. Au microscope, nous avons regardé du pollen recueilli sous terre à une profondeur de 1,50m, 2m et 2,70m. Nous avons constaté que les grains de pollen sont spécifiques à chaque espèce. Par exemple, le grain de pollen de bouleau est plus petit que celui de chêne. Grâce à ces analyses nous sommes en mesure de citer les animaux et une partie de la végétation présente à Valenciennes au Néolithique.


Lalisse Margot et Delgrange Maxime.

vendredi 9 octobre 2009

Les "forges" du vivant primées par le Nobel de chimie

Toujours pour les Première S et toujours sur le Nobel de chimie, un article du Monde du 09/10/09.

Sans eux, le support de l'hérédité - mieux connu sous le nom d'acide désoxyribonucléique (ADN) - serait désespérément inutile. Les ribosomes, thème de la recherche distinguée, mercredi 7 octobre, par le prix Nobel de chimie, sont la pièce maîtresse de la fabrication des protéines. Ils permettent à la fois la lecture des informations portées par les gènes et la fabrication des protéines. Ils sont, en somme, les minuscules "forges" de la matière vivante. Les trois lauréats, Ada Yonath (Institut Weizmann), et les Américains Venkatraman Ramakrishnan (université de Cambridge) et Thomas Steitz (université de Yale) ont tous trois contribué à en dévoiler la structure fine.

De quoi s'agit-il ? Le long du double brin d'ADN, chaque gène porte schématiquement une information dont la finalité est la synthèse d'une (voire plusieurs) protéine - molécules constitutives des organismes. Hélas, cette information est localisée : l'ADN est confiné dans le noyau de chaque cellule vivante et la synthèse des protéines s'opère hors du noyau. Au cours d'une opération appelée "transcription", l'information est copiée sur une molécule à brin unique, l'ARN (acide ribonucléique) dit "messager". Celui-ci voyage dans la cellule pour porter la bonne parole du gène dont il représente une éphémère copie.

Pourquoi quitter le noyau ? Pour aller au ribosome. "Les ribosomes sont les grosses molécules, de 25 nanomètres (milliardième de mètre> environ, qui, agissant comme une tête de lecture, sont capables de décrypter l'information codée par l'ARN messager et de fabriquer la protéine correspondante", explique Bruno Klaholz, chercheur (CNRS) à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
Stéphane Foucart

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mercredi 7 octobre 2009

Le prix Nobel de chimie récompense une avancée dans la recherche de nouveaux antibiotiques

Pour les Premières S, un article du site web du Monde du 07/10/09

Le prix Nobel de chimie est décerné au Britannique Venkatraman Ramakrishnan, à l'Américain Thomas Steitz et à l'Israélienne Ada Yonath pour leurs travaux sur la structure et la fonction du ribosome.

Les trois scientifiques sont récompensés pour avoir réalisé une carte détaillée du ribosome, une machine moléculaire à l'intérieur des cellules qui "lit" l'ARN messager, sorte de calque de l'ADN, et utilise le code génétique pour fabriquer des protéines, l'élément de base de tous les êtres vivants.

Ces modèles en trois dimensions, publiés en 2000, sont maintenant utilisés par les scientifiques pour développer de nouveaux antibiotiques, "aidant directement à protéger la vie et à faire diminuer les souffrances de l'humanité", observe le comité Nobel. Aujourd'hui, un grand nombre d'antibiotiques guérissent différentes maladies en bloquant la fonction des ribosomes bactériens, note l'Académie...

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samedi 3 octobre 2009

Cette Egyptienne est morte de la tuberculose il y a 2600 ans


Pour l'option sciences, en continuité avec le thème "la science au service de l'Archéologie, un article du Monde du 03.10.09


Le docteur Augustus Bozzi Granville (1783-1872) s'était trompé : dame Irtyersenu, une femme de la XXVIe dynastie pharaonique, morte à l'âge de 50 ans environ, vers 600 avant J.-C., n'a pas succombé à un cancer de l'ovaire, mais a plus probablement été tuée par Mycobacterium tuberculosis, le germe responsable de la tuberculose.

La momie, qui fut la première à subir une autopsie scientifique, est depuis bientôt deux siècles scrutée par les paléopathologistes. Elle provient de la nécropole de Thèbes. En 1825, le docteur Granville s'était résolu, écrivait-il alors, "à la soumettre au scalpel et ainsi à sacrifier un spécimen très complet de l'art égyptien de l'embaumement". Ses conclusions devaient être mises en cause en 1976, à l'occasion d'une nouvelle étude des restes de la momie, tirés d'une armoire de bois du British Museum de Londres : la grosseur repérée sur l'ovaire était en fait bénigne.

On s'orienta alors sur la piste de la maladie pulmonaire. Une première recherche mit en évidence l'agent du paludisme, en 1994, mais des tests ultérieurs devaient montrer que la méthode employée n'était pas exempte de défauts.

L'ADN a fini par parler : le coupable est bien M. Tuberculosis. Cela n'a au fond rien de surprenant : il n'épargnait ni les jeunes ni les personnes âgées, quel que soit leur statut social, dans l'Ancienne Egypte. La maladie a une origine bien plus ancienne. Les techniques d'extraction de l'ADN ont déjà permis d'en repérer la trace sur des restes humains vieux de 9 000 ans...

Hervé Morin

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vendredi 2 octobre 2009

Travailler comme des anthropologues



Par les élèves de l'option sciences, toujours sur le thème de la science au service des archéologues.

Pendant deux heures nous avons été anthropologues.

Notre squelette s'appelait Oscar, il vivait il y a une soixantaine d'année, il a donné son corps a la science, nous l'avons étudié.
L'exercice consistait à déterminer si Oscar était un homme ou une femme, quel âge il avait et d'où il venait. Après recherche, mesure et vérification nous avons conclu qu' Oscar avait en fait le crâne d'homme européen d'une cinquantaine d'année et le corps d'une indienne.
L'expérience était super, elle nous a vraiment plu parce qu'on a porté un vrai crâne entre nos mains. on avait beaucoup d'aides pour savoir qui était Oscar. On a aussi appris beaucoups de choses sur le squelette humain. Le métier est très instructif.

Ibtissame & Hadjar

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"Il faut rendre la pilule du surlendemain plus accessible"

Pour les TS, un article du Monde en relation avec la Procréation.

Ella One, la pilule du surlendemain, est disponible, à partir du jeudi 1er octobre, sur ordonnance en pharmacie. Secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial, Marie-Pierre Martinet souhaite que l'accès à cette nouvelle pilule soit démocratisé dans les prochains mois.
Cette nouvelle pilule représente-t-elle un progrès ?
Techniquement, oui, c'est un progrès en matière de contraception pour trois raisons : la pilule du surlendemain est active pendant cinq jours au lieu de trois ; le laboratoire HRA Pharma annonce que son efficacité reste stable sur ces cinq jours ; et elle ne nécessite qu'un seul comprimé, contre deux pour la pilule du lendemain.
Mais les conditions de sa mise sur le marché font que ce n'est pas, en l'état actuel, une contraception d'urgence. D'une part son prix, environ 30 euros, est prohibitif et elle n'est pas remboursée pour le moment. D'autre part, la pilule du surlendemain ne sera délivrée que sur ordonnance. Ce sont des freins à la contraception. Il faut rendre cette pilule plus accessible.
A terme, il faudrait qu'Ella One bénéficie des mêmes conditions de distribution que le NorLevo, l'actuelle pilule du lendemain. C'est-à-dire qu'elle soit délivrée sans prescription médicale mais remboursée sur ordonnance, gratuite pour les mineures et disponible dans les infirmeries scolaires, les pharmacies et les centres de planification.
L'accès à la pilule du surlendemain va-t-il être facilité dans les prochains mois ?
Probablement, oui. Les premiers mois feront office de phase transitoire, mais le remboursement et la délivrance sans ordonnance sont à l'étude. En ce qui concerne le remboursement, le laboratoire a fait une demande auprès des instances sanitaires françaises, la procédure est en cours et j'espère que cette nouvelle pilule sera en partie remboursée dès le début de l'année 2010.
Quant à la nécessité d'avoir une ordonnance pour obtenir la pilule du surlendemain, il faut attendre les résultats de tests plus approfondis sur cette nouvelle molécule avant de pouvoir passer outre. Si jamais ce n'est pas le cas, on va se retrouver avec deux méthodes orales de contraception, dont l'une sera plus efficace, mais accessible seulement aux femmes majeures et aisées. Ce serait discriminatoire.
Pour information, un peu plus d'un million de boîtes de NorLevo ont été vendues en 2008. Seule une faible proportion a été délivrée sur ordonnance. Cela démontre bien que l'accès à ce moyen de contraception conditionne son utilisation. Plus qu'une problématique budgétaire, c'est avant tout une question de santé publique.

Recueilli par Dorian Chotard
Article paru sur le site du Monde le 01.10.09

L'hémochromatose, la maladie héréditaire la plus fréquente en France

Pour les Premières S, une aide pour le prochain DS...

A partir de l’étude du document ci-dessous, expliquez l’apparition du phénotype « atteint d’hémochromatose » chez un individu.
Votre réponse se fera sous la forme d’un schéma présentant les génotypes possibles ainsi que les différents niveau de phénotypes mis en évidence dans ce document.


Document :
L’hémochromatose est une maladie héréditaire fréquente (1 Français sur 300 en serait atteint) caractérisée par une accumulation progressive de fer dans l’organisme (notamment dans le foie, le pancréas et le cœur). Cette maladie se caractérise par un passage accru du fer alimentaire dans le sang. Ce fer s’accumule alors dans certaines cellules de l’organisme.
Jusqu’à 30 ans chez l’Homme et 40 ans chez la femme, l’hémochromatose n’entraîne le plus souvent aucun trouble. Au delà, l’affection est responsable, en l’absence d’un traitement adapté, de troubles d’aggravation progressive en rapport avec le dysfonctionnement des organes surchargés en fer : fatigue générale, gros foie avec risque de cirrhose, diabète, rhumatismes, diminution des fonctions sexuelles, insuffisance cardiaque…
L’hémochromatose est liée à des mutations du gène HFE localisé sur le chromosome 6. On connaît actuellement deux mutations de ce gène : la mutation C282Y et la mutation H63D. Seuls les individus homozygotes pour l’une ou l’autre de ces mutations, ou les hétérozygotes porteurs des deux mutations, développent l’hémochromatose.
Avant 1996, le diagnostic d’hémochromatose nécessitait le prélèvement d’un fragment de foie. Seul ce geste permettait de doser la surcharge en fer du foie. Depuis, un test génétique a été mis au point, il repose sur la détection des allèles du gène HFE chez les individus.
Lorsque la maladie est dépistée suffisamment tôt, des saignées régulières permettent de limiter la surcharge en fer et donnent aux patients une espérance de vie identique au reste de la population.

d’après le rapport du colloque « hémochromatose, un enjeu de santé publique ». Paris, 28 octobre 2002

mercredi 30 septembre 2009

En Namibie, les enfants sont mieux protégés du sida

Pour les TS, un article du Monde du 01/10/09

Six semaines après la naissance, puis à 6 et 18 mois. Ces trois échéances ont fait trembler Nantanga Saima, une jeune maman vivant dans le nord de la Namibie. Mais à chaque fois le dépistage du sida sur son bébé, Elly, âgé aujourd'hui de 3 ans, s'est révélé négatif. "Lors de ma grossesse, j'ai été testée au cours de ma première visite à l'hôpital, raconte-elle, on m'a dit que j'étais séropositive, j'étais effrayée en pensant à mon futur enfant." Aussitôt, elle entame un traitement à base d'antirétroviraux (ARV). "Sans ce test, je n'aurais rien su, et mon bébé serait peut-être malade comme moi."

Dans cette Afrique australe ravagée par le sida, la Namibie, dont 17,8 % des femmes enceintes sont contaminées, a mis l'accent sur la prévention de la transmission du sida (VIH) de la mère à son nourrisson (PTME). C'est la première cause des infections des enfants de moins de 15 ans. Dès 2002, deux hôpitaux ont proposé aux femmes enceintes un dépistage du virus, puis une prise en charge médicale pendant la grossesse et l'accouchement en cas de séropositivité. En 2008, le dispositif était en place dans 306 établissements de santé.

Il a d'abord fallu briser un tabou. "J'ai mis deux ans avant de parler de ma séropositivité", se souvient Vicky Noa, infirmière à l'hôpital d'Onanjokwe, situé dans la région d'Oshana, près de la frontière avec l'Angola. "Ici, les femmes ne sont pas vraiment libres de révéler leur statut à leur mari." Avant la construction en 2004 d'un bâtiment accueillant spécifiquement les consultations prénatales et celles liées au traitement du sida, les patientes se sentaient stigmatisées lorsque, aux yeux de tous, on leur remettait un dossier vert, signe de leur séropositivité.

Cinq ans plus tard, dans cette région où le taux d'infection est supérieur à la moyenne nationale, une place assise est une denrée rare dans le hall d'accueil du nouveau centre. Au-dessus de la porte d'entrée, une pancarte où il est inscrit "Shanamutango" ("Sois le premier à franchir la ligne d'arrivée"). "Peu de femmes refusent désormais d'être testées", observe le docteur Sithembile Chinyoka, balayant les critiques qui estiment que les patientes sont poussées à accepter. "C'est faux, le test est simplement désormais présenté comme un dépistage de routine." Un petit tiers des femmes enceintes ne poussent toutefois pas la porte du centre, et échappent au dispositif.

Si le dépistage est positif, une minorité est éligible à un traitement à vie aux antirétroviraux. Les autres femmes bénéficient d'un régime spécifique antirétroviral prophylactique à partir de la 28e semaine de grossesse jusqu'à l'accouchement. Le nouveau-né recevra, quant à lui, un traitement les sept premiers jours de sa vie.

Malgré la quasi-gratuité des soins, le suivi du traitement est parfois difficile. "Certaines patientes habitent à plus de 100 kilomètres de l'hôpital, rappelle Sydney Mukondomi, responsable du projet VIH, elles n'ont pas forcément l'argent pour prendre un taxi collectif." Pour réduire les distances, un système de distribution décentralisée des médicaments a été instauré en 2008. Krestina Shigwedha s'en réjouit. "Je peux désormais aller à pied une fois par mois au centre le plus proche", explique cette mère séropositive qui, ce matin-là, s'est levé à 4 h 30 et a marché quatre heures sur une piste de sable avec Wilbard, son fils malade âgé de 9 ans, pour rejoindre le centre de santé d'Onayena.

Après la naissance, l'enfant doit continuer à être testé car il peut encore être contaminé par le lait maternel. "A sa naissance, ma fille Julia était séronégative, mais un an et demi plus tard, elle était devenue malade comme moi", raconte Hilda Simmon. Cette mère, âgée de 31 ans, a allaité sa fille pendant un an. Une période trop longue selon les spécialistes qui conseillent de stopper après quatre à six mois. "Dans les pays riches, ce n'est pas un problème car il y a une nutrition de substitution mais ici la pauvreté n'offre pas ce luxe", compare Ian MacLeod, représentant de l'Unicef en Namibie. Pour réduire le nombre de cas d'enfants victimes de malnutrition, l'hôpital a lancé en octobre 2008 un programme de thérapie nutritive...

Sébastien Hervieu

Cet article vous a plu ? Retrouvez le en intégralité dans le Monde, édition du 01.10.09.

Le rôle de l'ATP dans la transmission synaptique

Pour les TS spécialité SVT, le corrigé du DS 1.

D’après le document 1, lorsqu’un message nerveux arrive dans le bouton synaptique, un mouvement de calcium a lieu du milieu le plus concentré vers le moins concentré et qu’une protéine renvoie le calcium dans l’autre sens. Or on voit ici que le milieu extracellulaire a une concentration en calcium de 440 mmol/L alors que l’intracellulaire a une concentration de seulement 50 mmolL. Le mouvement a donc lieu du milieu extra vers l’intracellulaire. La protéine rejette donc le calcium vers le milieu extracellulaire.
D’après le document 2a, le cyanure ne modifie en rien le courant entrant de calcium. Or le cyanure est un poison qui bloque la synthèse d’ATP. Le mouvement entrant de calcium ne nécessite donc pas la présence d’ATP.
D’après le document 2b, le cyanure inhibe le courant sortant de calcium. Celui-ci peut être rétabli par l’introduction d’ATP. Ce courant sortant dépend donc de la présence d’ATP.

Synthèse : La transmission synaptique nécessite pour se réaliser des mouvements de calcium qui sont de deux types :
- Un courant entrant qui se fait selon les concentrations.
- Un courant sortant du à une protéine et qui maintient la différence de concentration.
On a pu montrer que, si le courant entrant ne nécessite pas la présence d’ATP, au contraire le courant sortant en a besoin. La protéine qui renvoie le calcium dans le milieu extracellulaire consomme donc de l’ATP pour maintenir la différence de concentration. L’ATP intervient donc dans le mécanisme de la transmission synaptique.

samedi 26 septembre 2009

Sida : une avancée vers le vaccin

Pour les TS, un article du Monde du 26/09/09.
Pour la première fois, un essai de vaccination contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) a permis d'obtenir une protection partielle : le risque d'infection est diminué de 31 % chez les personnes vaccinées par rapport à celles ayant reçu un placebo, ont annoncé, jeudi 24 septembre, ses organisateurs. "C'est un pas important, salue le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS). Il reste cependant modeste et insuffisant. Nous n'avons pas encore un vaccin contre le sida."
Incluant plus de 16 000 volontaires thaïlandais séronégatifs, l'essai combinait deux vaccins différents élaborés il y a une dizaine d'années. Le premier vaccin injecté était l'Alvac, fabriqué par Sanofi Pasteur, et le second Aidsvax B/E de VaxGen, qui en a cédé le brevet à l'ONG Global Solutions for Infectious Diseases, dirigée par le chercheur Don Francis, un vétéran de la lutte contre le sida.
Les deux vaccins ciblant des souches circulant en Thaïlande étaient injectés l'un à la suite de l'autre sur une période de six mois, le second renforçant l'action du premier, selon la stratégie de primovaccination suivie d'un rappel ("prime-boost"). Dans le groupe placebo, 74 participants ont été infectés par le VIH, contre 51 dans le groupe ayant reçu la vaccination, une différence statistiquement significative. Le fait d'avoir été vacciné n'a pas affecté la charge virale (quantité de virus présents dans le sang) chez les volontaires qui ont contracté par la suite le VIH.
Débuté en 2003, l'essai, baptisé "RV144", a été mené avec la participation du ministère thaïlandais de la santé publique. Les autres organisateurs étaient le programme de recherche sur le VIH de l'armée américaine, le ministère de la santé thaïlandais, les Instituts nationaux de la santé (NIH) américains, Sanofi Pasteur et Global Solutions for Infectious Diseases.
S'il se réjouit de la bonne nouvelle que constituent les résultats de l'essai RV144, le professeur Jean-François Delfraissy n'en demeure pas moins lucide : "L'outil vaccinal utilisé dans cet essai est largement insuffisant et nous n'aurons pas un vaccin disponible sur le terrain à court terme. Nous aurons besoin de poursuivre la recherche fondamentale pour comprendre comment la protection partielle a été obtenue dans l'essai en Thaïlande : quels sont les éléments, sur le plan immunologique, impliqués dans la protection et ceux impliqués en son absence. Il nous faudra aussi une innovation technologique et explorer de nouvelles stratégies avant d'avoir un vaccin contre le sida."

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La Lune, pas si sèche


Pour les secondes, un article du Monde du 26/09/09
On a trouvé de l'eau sur la Lune ! Maniée sans précautions et amplifiée par les roulements de tambour de la NASA, la nouvelle, publiée vendredi 25 septembre dans le magazine Science, est de celles qui peuvent résonner très fort dans les médias mondiaux. Dans l'esprit des humains, l'eau est si indissociable de l'apparition de la vie et si liée à l'identité de notre planète Bleue que le constat de sa présence ailleurs dans le cosmos ne manque jamais de stimuler l'imagination.
Il est donc nécessaire de doucher d'emblée les enthousiasmes : il n'existe toujours pas de mer qui puisse justifier le nom donné par les anciens aux fonds plats des grands bassins lunaires. Il n'y a pas la moindre flaque, rosée ou même goutte d'eau sur la Lune. L'exposition directe de notre satellite aux conditions extrêmes du cosmos, sans la protection d'une atmosphère, y interdit le maintien de toute substance à l'état liquide. Les molécules d'eau (deux atomes d'hydrogène pour un d'oxygène) ou de sa cousine nommée hydroxyl (un seul atome d'hydrogène et un d'oxygène), telles qu'elles viennent d'être discernées par trois sondes spatiales, sont mélangées à la pellicule la plus superficielle de la poussière lunaire. Elles n'entrent que pour 0,5 % dans la composition de ces tout premiers millimètres de la surface.
Même en les prenant en compte, la Lune reste bien plus aride que le plus desséché de nos déserts terrestres. "Au Chili, dans l'Atacama, réputé comme le plus le plus sec, le taux d'humidité est supérieur à 10 %, explique Olivier Groussin (Laboratoire d'astrophysique de Marseille, CNRS) cosignataire de l'une des trois études. Sur la Lune, les 0,5 % calculés ne représenteraient pas plus d'un demi-litre sur une surface équivalente à celle d'un terrain de football." Pas de quoi désaltérer les astronautes comme le rêvent déjà les partisans d'une colonisation de notre satellite naturel.
De fait, l'intérêt de la découverte n'est pas affaire de quantité. Si elle marque un tournant dans la science lunaire, c'est avant tout comme dénouement d'un irritant mystère et comme inscription de la Lune dans les normes du système solaire. Ce retour à la normale confirme que l'eau est l'un des éléments les plus communs de notre coin d'Univers, présent, sous des formes variées, sur la grande majorité et autour des planètes, des comètes ou des astéroïdes. On sait désormais que notre satellite naturel, longtemps considéré comme une anomalie sèche, n'échappe pas à la règle générale...

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lundi 21 septembre 2009

Un exercice sur le réchauffement


Pour les secondes, un exemple d'exercice sur le chapitre 1.

Q : A partir d’une mise en relation des documents proposés, montrez que les changements opérés dans l’industrie papetière canadienne devraient être bénéfiques pour l’atmosphère.

Pour répondre : lisez bien la question. N'oubliez pas de sortir des documents les informations importantes, puis trouvez comment elles se relient pour répondre à la question posée.

Connaissances sur les changements de température

Pour les élèves de seconde, des exemples de questions de connaissances sur le chapitre 1 :

Q1 : Présentez l'origine des saisons.
Q2 : Présentez l’origine des climats sur Terre.
Q3 : Présentez le mécanisme de l’effet de serre.

N'oubliez pas que pour répondre à ces questions, il faut connaître avec précision les notions et les schémas qui leur sont associés..

Apprenez les leçons plusieurs jours avant l'évaluation. Testez vous en récitant par écrit à la maison et en refaisant de mémoire les schémas, puis vérifiez dans votre cahier si tout est su.

vendredi 18 septembre 2009

Une presque jumelle à la Terre

Un article du Monde du 19/09/09, surtout destiné aux Secondes...

Des astronomes européens ont annoncé, mercredi 16 septembre, la découverte de l'un des graals de l'astronomie moderne : la première planète extrasolaire rocheuse. Plusieurs exoplanètes peu massives, découvertes ces dernières années, étaient suspectées d'appartenir à cette catégorie des planètes dites telluriques - comme la Terre, Mars, Vénus ou Mercure - mais jamais la démonstration n'avait pu en être apportée. A en croire les travaux qui doivent être publiés fin octobre dans la revue Astronomy and Astrophysics, c'est désormais chose faite. La petite planète, baptisée Corot-7b, située à quelque 500 années-lumière de la Terre, est bel et bien constituée de roche. Située à 2,5 millions de kilomètres de son étoile, baptisée Corot-7, elle affiche des températures infernales, comprises entre 1 500 °C et 2 000 °C.
"Jusqu'à présent, une dizaine de planètes appartenant à la catégorie dite des super-Terre ont été publiées, explique l'astronome Didier Queloz (université de Genève), principal auteur de la découverte. Cette catégorie regroupe les planètes dont la masse est supérieure à celle de la Terre, mais inférieure à celle de Neptune. Cependant, la taille d'aucun de ces objets n'avait pu être mesurée." Or sans cette information, il est impossible de calculer la densité de l'objet - donc sa nature, rocheuse ou non.

Mis sur orbite en 2006, le télescope spatial Corot, principalement conçu au Centre national d'études spatiales (CNES), a d'abord observé le transit de la planète. Toutes les vingt heures environ, elle passe devant son étoile et occulte 0,03 % de son rayonnement pendant une heure. Les astronomes ont ensuite braqué sur Corot-7 l'instrument Harps (High Accuracy Radial Velocity Planet Search), installé sur l'un des télescopes chiliens de l'Observatoire européen austral (ESO). Cet instrument est capable de repérer les infinitésimales oscillations d'une étoile provoquées par l'effet gravitationnel de la ou des planètes en orbite autour d'elle.

La combinaison de ces deux types d'observation, explique Claire Moutou (Laboratoire d'astrophysique de Marseille), coauteur de la découverte, "nous a permis de déterminer le rayon de Corot-7b, qui est d'environ 1,8 fois celui de la Terre, ainsi que sa masse d'environ cinq fois la masse de notre planète". D'où la densité de Corot-7b, qui est précisément celle de la planète bleue...
Stéphane Foucart
Cet article vous a plu ? retrouvez la suite au CDI parue dans l'édition du 19.09.09. du Monde

Un T. rex miniature découvert dans le nord-est de la Chine


Un article du Monde du 19.09.09.

Des chercheurs américains et chinois ont mis au jour une nouvelle espèce de dinosaure, vieille de 125 millions d'années. Découvert dans le nord-est de la Chine, Raptorex kriegsteini, décrit dans le numéro du vendredi 18 septembre de la revue Science, appartient à la famille des tyrannosauridae ; il est l'ancêtre du célèbre tyrannosaure (Tyrannosaurus rex), attesté il y a environ 68 millions d'années.

Mais bien que séparés de quelque 50 millions d'années, Raptorex et son lointain descendant ont une anatomie en tous points analogue. A cela près que le T. rex culmine à près de 15 mètres de hauteur, tandis que Raptorex ne dépasse pas la taille, plus modeste mais respectable, de 3 mètres.

"C'est une découverte à la fois importante et spectaculaire, mais pas si inattendue, dit le paléontologue Philippe Taquet, du Muséum national d'histoire naturelle. Les membres de cette famille ont logiquement conservé les éléments de leur anatomie (bipédie, membres antérieurs atrophiés, large crâne, bulbes olfactifs importants, etc.) qui ont fait leur succès, mais leur taille a augmenté, le mécanisme de sélection ayant favorisé les individus les plus grands." La découverte de Paul Sereno, de l'université de Chicago, et de ses coauteurs relève donc d'un "cas d'école", selon l'expression de M. Taquet...
Stéphane Foucart

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Le Néolithique vu autrement...


Pour l'option sciences : découvrez la vie au Néolithique selon Joann Sfar en lisant "La vallée des Merveilles"

Rencontre avec les premiers Valenciennois



Le vendredi 11 septembre 2009, la classe de l’option science a effectué une visite à l’hôtel de ville de valenciennes dans le cadre de « la science au service de l’archéologie ».

Notre guide était un archéologue spécialisé dans l’étude des fossiles et ayant effectué ses études a Lille.

Cette visite portait sur les premiers valenciennois à l’époque du néolithique. Le néolithique est une période très importante car c’est le début de la sédentarité. C’est également la période la plus vieille que l’on connaisse à propos des Valenciennois, c'est-à-dire il y a plus de 4000 ans.
Notre guide nous a abordé avec les questions relatives à la présence de ces Hommes sur le site de Valenciennes : pourquoi avoir choisi la région de Valenciennes ?, pourquoi ce sont-ils sédentarisés ?, leur alimentation, leur culture vivrière (pêche, élevage et chasse) leurs mode de vie, leur artisanat : filage de matière pour être transformé en textile, céramique (ustensiles de cuisine, poteries, conteneurs…) premiers outils (lames en silex, haches, outils en os animal, pointes de flèches en cuivre, apparition des premières meules a grain…) leurs habitats (principalement construit en bois et mesurant au alentour de 50 m de haut) leurs sépultures (inédit à l’époque : coutume consistant à laisser le mort sur un îlot de terre a la vue de tout le peuple.)
A cette époque ; les hommes vivaient de chasse, de pêche et de l’élevage. C’est d’ailleurs pour l’eau que ces futurs valenciennois se sont installés près de l’Escaut car non seulement pour l’alimentation (pêcher, s’hydrater etc.) mais aussi pour pratiquer des rites qui étaient de déposer le corps des morts sur des îlots. Cela a permit de retrouver des ossements en parfait état et a aussi permit d’identifier précisément l’identité des sujets grâce à des techniques effectuées par les anthropologues.

Enfin notre visite s’est terminée par une série de question posée par les élèves et les professeurs à l’archéologue qui nous a encadrés.
Cette visite était très intéressante, enrichissante et a nous a beaucoup plu.
Jean-François & Thomas
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jeudi 17 septembre 2009

le rôle du glucagon


Pour les Premières S : A partir d'une mise en relation des documents ci-contre retrouvez le mode d'action du glucagon dans l'organisme.
Aide : Décrivez les documents, puis retrouvez pour chaque quel rôle du glucagon est mis en évidence : C'est la déduction. Enfin : reliez les déductions entre elles dans la conclusion pour répondre à la question "Comment agit le glucagon ?". Bon courage !

mercredi 16 septembre 2009

Greffe de cellules pancréatiques : un espoir pour des diabétiques

Un article de "La Voix du Nord" destiné aux Premières S concernant le traitement du diabète de type I par greffe de cellules pancréatiques.

C'est un sacré espoir pour les patients atteints de diabète de type 1 sévère... Quatorze d'entre eux, greffés par une équipe lilloise, ont vu leur quotidien se transformer. Certains parlent de résurrection.

Michel a le sourire. À 49 ans, il se sent « libre ». Comme peut-être il ne l'a jamais été. « Vous savez, j'étais complètement insulino-dépendant depuis l'âge de treize ans, dit-il. Alors depuis que j'ai été greffé, je me sens revivre. » Une greffe de cellules pancréatiques réalisée il y a six ans alors qu'il n'arrivait « plus à avoir un bilan glycémique normal malgré les multiples injections d'insuline ».

Malgré les précautions prises aussi... « Il y avait toujours le risque d'avoir un niveau de sucre trop élevé ou de faire une hypoglycémie. » Ce qui était particulièrement gênant dans ses activités, au point même pour une banale randonnée de faire « de multiples contrôles de glycémie avant, pendant, et après », sans que cela n'empêche à coup sûr de « faire un malaise ».
Autant de perspectives qui sont aujourd'hui oubliées... comme pour onze autres personnes traitées. « Il s'agit de patients,explique François Pattou, responsable de l'équipe INSERM (1), atteints de diabète de type 1 et qui ont du mal à trouver l'équilibre glycémique malgré les injections d'insuline. » Avec des conséquences désastreuses sur la vie au quotidien. C'est dire l'espoir des greffes réalisées sur quatorze personnes... Ainsi, aujourd'hui, avec un recul de trois à six ans depuis l'opération, onze patients ont gardé leur greffon et huit d'entre eux ont même abandonné les injections d'insuline. Un beau résultat - « au-delà de ceux attendus », confie François Pattou - et un bel espoir pour de nombreux patients. « Il y a une demande importante de greffes », selon Marie-Christine Vantyghem, endocrinologue, qui estime à 5 000 le nombre de personnes atteintes de diabète de type 1 sévère (au niveau national) susceptibles, à terme, de bénéficier de cette thérapie...
BERNARD VIREL, la Voix du Nord du vendredi 04.09.2009

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samedi 5 septembre 2009

Découverte d'un "talon d'Achille" du virus du sida

Un excellent article du Monde, surtout pour les TS, mais aussi pour les autres.

Une équipe de chercheurs américains a identifié une nouvelle cible sur le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), un "talon d'Achille" qui pourrait permettre une percée dans la mise au point d'un vaccin. Publié jeudi 3 septembre sur le site de la revue Science, leur travail porte sur des anticorps neutralisants capables d'inhiber de nombreux types de VIH (A, B, C ,etc.) plus particulièrement répandus dans les pays en développement. "C'est un travail important", commente le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites (ANRS).
Pour infecter une cellule, le VIH a besoin de deux molécules, des glycoprotéines, présentes à sa surface. L'une d'elle, la gp120, lui sert à se lier à la cellule, et l'autre, la gp41, à fusionner avec elle. Ces éléments clés pour le VIH sont considérés comme de bonnes cibles pour un vaccin antisida. Un tel vaccin doit être capable de susciter une réponse du système immunitaire sous forme de production d'anticorps neutralisants par les cellules B (lymphocytes B).

La mise au point de ce vaccin a paru s'éloigner au fil des déconvenues lors des essais cliniques. La plupart des anticorps neutralisants identifiés n'ont montré une capacité d'inhibition que sur un petit nombre de souches de VIH. Ce d'autant que les gp120 et 41 sont très variables, et échappent ainsi aux défenses immunitaires. Seule une petite minorité d'individus est spontanément capable de produire des anticorps à large spectre, actifs sur un pourcentage élevé de types du VIH, ce qui leur permet de résister à l'infection.
Travaillant avec des sociétés de biotechnologie et dans le cadre du consortium IAVI (Initiative internationale pour un vaccin contre le sida), l'équipe de Dennis Burton (Scripps Research Institute, La Jolla, Californie) a conçu une stratégie de recherche originale. Elle a commencé par examiner l'étendue des capacités de neutralisation du VIH dans le sérum de 1 800 personnes infectées par des VIH n'appartenant pas au type B. Ce dernier est présent en Amérique du Nord et en Europe, tandis que les autres types dominent ailleurs dans le monde.
Deux des anticorps neutralisants retrouvés, appelés PG9 et PG16, ne se liaient que faiblement à la gp120 et à la gp41 lors des tests classiques utilisant des formes solubles de ces glycoprotéines. Cependant, ils se révélaient capables de les neutraliser fortement lors de tests plus innovants réalisés avec le virus complet.
Dennis Burton et ses collaborateurs ont produit des clones de cellules B, et sélectionné ceux pouvant avoir une production importante d'anticorps neutralisants. En testant les anticorps PG9 et PG16, les chercheurs ont constaté qu'ils avaient pour cible deux régions non variables de la gp120. "Les anticorps neutralisants larges PG9 et PG16 ne reconnaissent pas une séquence linéaire de la gp120 et de la gp 41, mais une partie de cette séquence et la conformation dans les trois dimensions de la glycoprotéine, explique le professeur Delfraissy. Cela explique leur capacité de neutraliser toute une série de souches sauvages du VIH n'appartenant pas au type B." (...)

Paul Benkimoun
Article paru dans l'édition du Monde du 05.09.09.

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dimanche 30 août 2009

Il est si facile de falsifier de l'ADN

Un article pour tous sur la possibilité de modifier les empreintes d'ADN utilisées dans les enquêtes policières...
Des scientifiques israéliens ont découvert qu'il est aisé de contrefaire de l'ADN humain dans un but frauduleux de substitution d'identité génétique, notamment dans le cadre de relevés de scènes de crime. Dans le numéro de juin de la revue scientifique trimestrielle FSI Genetics, le chercheur Dan Frumkin et ses collègues publient les résultats d'une étude au cours de laquelle ils ont produit des échantillons de sang à partir d'ADN falsifié. Ils ont ensuite fait tester ce sang par les laboratoires de pointe de la police scientifique, qui n'ont rien décelé d'anormal.
Selon ces chercheurs cités par The Sun, il n'est pas difficile, avec un matériel élémentaire et des connaissances équivalentes à celles d'un étudiant de première année en faculté de biologie, de fabriquer artificiellement des échantillons d'ADN qui peuvent être incorporés dans la salive et le sang humain. On peut ainsi disséminer directement de l'ADN faux sur le lieu d'un crime. "Aujourd'hui, les méthodes d'identification ne permettent pas de distinguer entre des prélèvements de sang, de salive ou des surfaces en contact avec de l'ADN artificiel", écrit M. Frumkin.
LE FBI N'Y A VU QUE DU FEU
"Pour fabriquer de grandes quantités d'ADN artificiel, il suffit d'envoyer une tasse de café sale ou un mégot de cigarette à un laboratoire, et pour une somme relativement modique, l'échantillon d'ADN collecté peut être identifié, puis reproduit et réexpédié dans une éprouvette", explique à l'AFP Elon Ganor, PDG et co-fondateur avec M. Frumkin de Nucleix, une start-up israélienne spécialisée dans l'analyse d'ADN. Il suffit alors d'implanter ces échantillons d'ADN, ainsi produits selon la technique dite de "l'amplification globale du génome", sur le lieu de n'importe quel crime. En conséquence, assure M. Frumkin dans Haaretz, "ce n'est qu'une question de temps avant que les criminels ne commencent à produire de l'ADN contrefait".
Les chercheurs de Nucleix sont aussi capables de modifier l'ADN du sang par centrifugeuse en séparant les cellules rouges des blanches qui contiennent l'ADN d'un individu. L'ADN artificiel est alors ajouté aux cellules rouges, ce qui lui confère un nouveau profil. Un procédé des plus efficaces puisque un laboratoire aux Etats-Unis, qui coopère avec les médecins légistes du FBI (police fédérale américaine), n'a pas réussi à identifier la contrefaçon, raconte M. Ganor (...)

Cet article vous a plus, retrouvez la suite sur le Monde.fr du 20.08.09

jeudi 13 août 2009

La vidéo du vendredi

Chaque vendredi vous découvrirez une vidéo scientifique produite par le CNRS (Centre National de la Recherche Scientifique). Les thèmes traités changent chaque semaine et concernent aussi bien la Biologie Humaine, que la Climatologie, l'Astronomie...

La vidéo contenu dans cet article se met automatiquement à jour chaque vendredi. Pour retrouver l'article et visionner les nouvelles vidéos, il suffit donc de cliquer chaque semaine sur le libellé "la vidéo du vendredi" ci-contre -->

Bons films...



samedi 8 août 2009

Peut-on tromper le cerveau pour la bonne cause ?

Un article du Monde destiné surtout aux élèves de Première S, L et ES

Les sciences du cerveau peuvent-elles contribuer à améliorer les campagnes de prévention contre le tabagisme, l'obésité, et autres problèmes sanitaires d'importance ? Depuis que les autorités canadiennes, au tournant du millénaire, se sont appuyées sur une étude par imagerie cérébrale pour tester l'efficacité des images-chocs imposées sur les paquets de cigarettes, la question intéresse de plus en plus les politiques. En témoigne la journée d'étude "Neurosciences et prévention en santé publique", organisée à Paris, le 16 juin, par le Centre d'analyse stratégique, organe dépendant du premier ministre dont la mission est d'éclairer le gouvernement dans ses grandes orientations.

Dans le détail, certes, on est encore loin de comprendre comment fonctionne cette fabuleuse boîte noire qu'est notre cerveau, et plus encore de saisir les rouages de la pensée humaine. Par petites touches, les neurosciences n'en permettent pas moins de mieux décrypter le comportement humain. Notamment depuis l'avènement de l'imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) : une technique d'exploration cérébrale qui visualise avec une grande précision, en temps quasi réel, les zones du cortex en activité. Et permet donc de mieux estimer, au fil des expériences, le rôle joué par les émotions dans les processus d'attention, de mémorisation et de prises de décision du consommateur ou du citoyen.
Utiliser ces enseignements pour influencer les fumeurs et les gros mangeurs à réduire leur consommation, ou pour limiter les intoxications domestiques grâce à un marquage plus efficace des produits ménagers : en France comme à l'étranger, cette approche est désormais considérée comme prometteuse. "Les sciences du cerveau ne constituent pas une recette miracle garantissant l'impact optimal d'une campagne, mais elles sont devenues une méthodologie complémentaire aux outils classiques utilisés en communication", précise Olivier Oullier, maître de conférences en neurosciences à l'université de Provence et conseiller scientifique au Centre d'analyse stratégique.
Rappelant que le secteur privé, lui aussi, suit de très près les avancées des neurosciences cognitives, ce chercheur a opté pour le pragmatisme. "Si de nouvelles techniques permettent d'améliorer l'efficacité des messages publicitaires, il n'y a pas de raison pour qu'elles ne soient pas mises également au service des campagnes de santé publique", insiste-t-il. Pas de raison, par exemple, que les résultats des neurosciences soient utilisés par l'industrie agroalimentaire sans que les campagnes de prévention contre l'obésité n'essaient également d'en tirer parti.
Facteur de risque majeur de plusieurs maladies graves et chroniques, l'obésité, selon les estimations actuelles, concerne en France un adulte sur six. Des multiples travaux menés pour comprendre son étiologie, il ressort que cette pathologie résulte de l'interaction de facteurs sociaux, psychologiques, génétiques, physiologiques et cérébraux. C'est sur cette dernière composante que les données des neurosciences peuvent apporter leur éclairage.
Catherine Vincent

Cet article vous intéresse ? La suite dans l'édition du 09.08.09. du journal Le Monde (au CDI)

Pourquoi ce blog ?

Quel contenu ?

Wallabee B est principalement destiné aux élèves du lycée Wallon qui suivent un enseignement de SVT.
Ils pourront y découvrir l'actualité scientifique en relation avec leur programme, mais également s'exercer à des questions les préparant aux évaluations.
Des vidéos du CNRS seront périodiquement disponibles.
Enfin, ce blog servira aux élèves de l'Option Sciences qui y tiendront "un carnet de bord" de leurs activités.

Pourquoi Wallabee B ?

Pour WALLon, Actualité en Biologie, Espace Educatif. Le B, pour Breton.
Et puis le Wallaby c'est aussi le nom d'un petit Kangourou australien, très vif... alors...