Toujours pour les Première S et toujours sur le Nobel de chimie, un article du Monde du 09/10/09.
Sans eux, le support de l'hérédité - mieux connu sous le nom d'acide désoxyribonucléique (ADN) - serait désespérément inutile. Les ribosomes, thème de la recherche distinguée, mercredi 7 octobre, par le prix Nobel de chimie, sont la pièce maîtresse de la fabrication des protéines. Ils permettent à la fois la lecture des informations portées par les gènes et la fabrication des protéines. Ils sont, en somme, les minuscules "forges" de la matière vivante. Les trois lauréats, Ada Yonath (Institut Weizmann), et les Américains Venkatraman Ramakrishnan (université de Cambridge) et Thomas Steitz (université de Yale) ont tous trois contribué à en dévoiler la structure fine.
De quoi s'agit-il ? Le long du double brin d'ADN, chaque gène porte schématiquement une information dont la finalité est la synthèse d'une (voire plusieurs) protéine - molécules constitutives des organismes. Hélas, cette information est localisée : l'ADN est confiné dans le noyau de chaque cellule vivante et la synthèse des protéines s'opère hors du noyau. Au cours d'une opération appelée "transcription", l'information est copiée sur une molécule à brin unique, l'ARN (acide ribonucléique) dit "messager". Celui-ci voyage dans la cellule pour porter la bonne parole du gène dont il représente une éphémère copie.
Pourquoi quitter le noyau ? Pour aller au ribosome. "Les ribosomes sont les grosses molécules, de 25 nanomètres (milliardième de mètre> environ, qui, agissant comme une tête de lecture, sont capables de décrypter l'information codée par l'ARN messager et de fabriquer la protéine correspondante", explique Bruno Klaholz, chercheur (CNRS) à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
Stéphane Foucart
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