samedi 24 octobre 2009
Début du thème "l'Astronomie" en Option Sciences
Vendredi 23 octobre, les élèves de l'option ont démarré le thème "L'astronomie". Ils réaliseront en SVT un court-métrage sur un objet du ciel qu'ils ont tiré au sort.
Recherche sur l'objet, rédaction du script de leur film, réalisation avec Celestia, montage du film et de la bande-son...
vous découvrirez prochainement leurs chefs-d'oeuvre sur ce blog...
PS pour Julien et Maxence : l'article tapé ne peut pas être ouvert. Pourriez vous le retaper et me l'envoyer sur le mail optionscience.wallon@yahoo.fr
D'avance merci !
Un nouveau séisme frappe l'Indonésie
Pour les TS, un article du Monde du 23/10/09
Un séisme de magnitude 6 a frappé, vendredi 23 octobre, la province indonésienne de Papouasie (ouest de l'île de Nouvelle-Guinée), selon l'Institut de géophysique américain (USGS). Néanmoins aucune information ne faisait immédiatement état de victimes ou d'un tsunami.
L'Indonésie est située au-dessus de l'anneau de feu du Pacifique, lieu de rencontre des plaques continentales dont la friction provoque une activité volcanique et sismique importante.
Un séisme de magnitude 6 a frappé, vendredi 23 octobre, la province indonésienne de Papouasie (ouest de l'île de Nouvelle-Guinée), selon l'Institut de géophysique américain (USGS). Néanmoins aucune information ne faisait immédiatement état de victimes ou d'un tsunami.
L'Indonésie est située au-dessus de l'anneau de feu du Pacifique, lieu de rencontre des plaques continentales dont la friction provoque une activité volcanique et sismique importante.
mardi 20 octobre 2009
L'environnement des premiers Valenciennois
Le vendredi 2 octobre en option sciences, nous avons travaillé sur des ossements, plus particulièrement sur des crânes et des dents d’animaux. Le but était d’examiner le crâne et les dents d’un être vivant et par ceci d’en déduire son espèce. Les crânes d’animaux que nous avons examinés appartenaient à des espèces présentes à Valenciennes au Néolithique. Effectivement, à cette époque les hommes se nourrissaient de porcs, de sangliers, de moutons, d’aurochs, de lapins, de chiens, de chevaux et de cerfs. Nous avons constaté que chaque espèce à une dentition particulière. Selon l’animal, il y a plus ou moins de dents et ces dernières ont des formes différentes (petites, grandes, grosses, allongées, courbées, droites, etc.). Nous avons également travaillé sur la végétation à Valenciennes à l’époque du Néolithique. Mais comme la végétation se décompose beaucoup plus rapidement que les os, nous nous sommes plus précisément intéressés au pollen car dernier reste présent sur le terrain malgré le temps. Au microscope, nous avons regardé du pollen recueilli sous terre à une profondeur de 1,50m, 2m et 2,70m. Nous avons constaté que les grains de pollen sont spécifiques à chaque espèce. Par exemple, le grain de pollen de bouleau est plus petit que celui de chêne. Grâce à ces analyses nous sommes en mesure de citer les animaux et une partie de la végétation présente à Valenciennes au Néolithique.
Lalisse Margot et Delgrange Maxime.
vendredi 9 octobre 2009
Les "forges" du vivant primées par le Nobel de chimie
Toujours pour les Première S et toujours sur le Nobel de chimie, un article du Monde du 09/10/09.
Sans eux, le support de l'hérédité - mieux connu sous le nom d'acide désoxyribonucléique (ADN) - serait désespérément inutile. Les ribosomes, thème de la recherche distinguée, mercredi 7 octobre, par le prix Nobel de chimie, sont la pièce maîtresse de la fabrication des protéines. Ils permettent à la fois la lecture des informations portées par les gènes et la fabrication des protéines. Ils sont, en somme, les minuscules "forges" de la matière vivante. Les trois lauréats, Ada Yonath (Institut Weizmann), et les Américains Venkatraman Ramakrishnan (université de Cambridge) et Thomas Steitz (université de Yale) ont tous trois contribué à en dévoiler la structure fine.
De quoi s'agit-il ? Le long du double brin d'ADN, chaque gène porte schématiquement une information dont la finalité est la synthèse d'une (voire plusieurs) protéine - molécules constitutives des organismes. Hélas, cette information est localisée : l'ADN est confiné dans le noyau de chaque cellule vivante et la synthèse des protéines s'opère hors du noyau. Au cours d'une opération appelée "transcription", l'information est copiée sur une molécule à brin unique, l'ARN (acide ribonucléique) dit "messager". Celui-ci voyage dans la cellule pour porter la bonne parole du gène dont il représente une éphémère copie.
Pourquoi quitter le noyau ? Pour aller au ribosome. "Les ribosomes sont les grosses molécules, de 25 nanomètres (milliardième de mètre> environ, qui, agissant comme une tête de lecture, sont capables de décrypter l'information codée par l'ARN messager et de fabriquer la protéine correspondante", explique Bruno Klaholz, chercheur (CNRS) à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
Stéphane Foucart
Cet article vous intéresse ? Retrouvez le en intégralité dans Le Monde du 09/10/09.
Sans eux, le support de l'hérédité - mieux connu sous le nom d'acide désoxyribonucléique (ADN) - serait désespérément inutile. Les ribosomes, thème de la recherche distinguée, mercredi 7 octobre, par le prix Nobel de chimie, sont la pièce maîtresse de la fabrication des protéines. Ils permettent à la fois la lecture des informations portées par les gènes et la fabrication des protéines. Ils sont, en somme, les minuscules "forges" de la matière vivante. Les trois lauréats, Ada Yonath (Institut Weizmann), et les Américains Venkatraman Ramakrishnan (université de Cambridge) et Thomas Steitz (université de Yale) ont tous trois contribué à en dévoiler la structure fine.
De quoi s'agit-il ? Le long du double brin d'ADN, chaque gène porte schématiquement une information dont la finalité est la synthèse d'une (voire plusieurs) protéine - molécules constitutives des organismes. Hélas, cette information est localisée : l'ADN est confiné dans le noyau de chaque cellule vivante et la synthèse des protéines s'opère hors du noyau. Au cours d'une opération appelée "transcription", l'information est copiée sur une molécule à brin unique, l'ARN (acide ribonucléique) dit "messager". Celui-ci voyage dans la cellule pour porter la bonne parole du gène dont il représente une éphémère copie.
Pourquoi quitter le noyau ? Pour aller au ribosome. "Les ribosomes sont les grosses molécules, de 25 nanomètres (milliardième de mètre> environ, qui, agissant comme une tête de lecture, sont capables de décrypter l'information codée par l'ARN messager et de fabriquer la protéine correspondante", explique Bruno Klaholz, chercheur (CNRS) à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire.
Stéphane Foucart
Cet article vous intéresse ? Retrouvez le en intégralité dans Le Monde du 09/10/09.
mercredi 7 octobre 2009
Le prix Nobel de chimie récompense une avancée dans la recherche de nouveaux antibiotiques
Pour les Premières S, un article du site web du Monde du 07/10/09
Le prix Nobel de chimie est décerné au Britannique Venkatraman Ramakrishnan, à l'Américain Thomas Steitz et à l'Israélienne Ada Yonath pour leurs travaux sur la structure et la fonction du ribosome.
Les trois scientifiques sont récompensés pour avoir réalisé une carte détaillée du ribosome, une machine moléculaire à l'intérieur des cellules qui "lit" l'ARN messager, sorte de calque de l'ADN, et utilise le code génétique pour fabriquer des protéines, l'élément de base de tous les êtres vivants.
Ces modèles en trois dimensions, publiés en 2000, sont maintenant utilisés par les scientifiques pour développer de nouveaux antibiotiques, "aidant directement à protéger la vie et à faire diminuer les souffrances de l'humanité", observe le comité Nobel. Aujourd'hui, un grand nombre d'antibiotiques guérissent différentes maladies en bloquant la fonction des ribosomes bactériens, note l'Académie...
Cet article vous intéresse ? Retrouvez la suite sur Le Monde.fr
Le prix Nobel de chimie est décerné au Britannique Venkatraman Ramakrishnan, à l'Américain Thomas Steitz et à l'Israélienne Ada Yonath pour leurs travaux sur la structure et la fonction du ribosome.
Les trois scientifiques sont récompensés pour avoir réalisé une carte détaillée du ribosome, une machine moléculaire à l'intérieur des cellules qui "lit" l'ARN messager, sorte de calque de l'ADN, et utilise le code génétique pour fabriquer des protéines, l'élément de base de tous les êtres vivants.
Ces modèles en trois dimensions, publiés en 2000, sont maintenant utilisés par les scientifiques pour développer de nouveaux antibiotiques, "aidant directement à protéger la vie et à faire diminuer les souffrances de l'humanité", observe le comité Nobel. Aujourd'hui, un grand nombre d'antibiotiques guérissent différentes maladies en bloquant la fonction des ribosomes bactériens, note l'Académie...
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samedi 3 octobre 2009
Cette Egyptienne est morte de la tuberculose il y a 2600 ans
Pour l'option sciences, en continuité avec le thème "la science au service de l'Archéologie, un article du Monde du 03.10.09
Le docteur Augustus Bozzi Granville (1783-1872) s'était trompé : dame Irtyersenu, une femme de la XXVIe dynastie pharaonique, morte à l'âge de 50 ans environ, vers 600 avant J.-C., n'a pas succombé à un cancer de l'ovaire, mais a plus probablement été tuée par Mycobacterium tuberculosis, le germe responsable de la tuberculose.
La momie, qui fut la première à subir une autopsie scientifique, est depuis bientôt deux siècles scrutée par les paléopathologistes. Elle provient de la nécropole de Thèbes. En 1825, le docteur Granville s'était résolu, écrivait-il alors, "à la soumettre au scalpel et ainsi à sacrifier un spécimen très complet de l'art égyptien de l'embaumement". Ses conclusions devaient être mises en cause en 1976, à l'occasion d'une nouvelle étude des restes de la momie, tirés d'une armoire de bois du British Museum de Londres : la grosseur repérée sur l'ovaire était en fait bénigne.
On s'orienta alors sur la piste de la maladie pulmonaire. Une première recherche mit en évidence l'agent du paludisme, en 1994, mais des tests ultérieurs devaient montrer que la méthode employée n'était pas exempte de défauts.
L'ADN a fini par parler : le coupable est bien M. Tuberculosis. Cela n'a au fond rien de surprenant : il n'épargnait ni les jeunes ni les personnes âgées, quel que soit leur statut social, dans l'Ancienne Egypte. La maladie a une origine bien plus ancienne. Les techniques d'extraction de l'ADN ont déjà permis d'en repérer la trace sur des restes humains vieux de 9 000 ans...
Hervé Morin
Cet article vous a plu ? Retrouvez le dans l'édition du 03.10.09. du Monde au CDI.
vendredi 2 octobre 2009
Travailler comme des anthropologues
Par les élèves de l'option sciences, toujours sur le thème de la science au service des archéologues.
Pendant deux heures nous avons été anthropologues.
Notre squelette s'appelait Oscar, il vivait il y a une soixantaine d'année, il a donné son corps a la science, nous l'avons étudié.
L'exercice consistait à déterminer si Oscar était un homme ou une femme, quel âge il avait et d'où il venait. Après recherche, mesure et vérification nous avons conclu qu' Oscar avait en fait le crâne d'homme européen d'une cinquantaine d'année et le corps d'une indienne.
L'expérience était super, elle nous a vraiment plu parce qu'on a porté un vrai crâne entre nos mains. on avait beaucoup d'aides pour savoir qui était Oscar. On a aussi appris beaucoups de choses sur le squelette humain. Le métier est très instructif.
Ibtissame & Hadjar
Envoyez vos articles et photos pour l'option sciences à l'adresse optionscience.wallon@yahoo.fr
"Il faut rendre la pilule du surlendemain plus accessible"
Pour les TS, un article du Monde en relation avec la Procréation.
Ella One, la pilule du surlendemain, est disponible, à partir du jeudi 1er octobre, sur ordonnance en pharmacie. Secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial, Marie-Pierre Martinet souhaite que l'accès à cette nouvelle pilule soit démocratisé dans les prochains mois.
Cette nouvelle pilule représente-t-elle un progrès ?
Techniquement, oui, c'est un progrès en matière de contraception pour trois raisons : la pilule du surlendemain est active pendant cinq jours au lieu de trois ; le laboratoire HRA Pharma annonce que son efficacité reste stable sur ces cinq jours ; et elle ne nécessite qu'un seul comprimé, contre deux pour la pilule du lendemain.
Mais les conditions de sa mise sur le marché font que ce n'est pas, en l'état actuel, une contraception d'urgence. D'une part son prix, environ 30 euros, est prohibitif et elle n'est pas remboursée pour le moment. D'autre part, la pilule du surlendemain ne sera délivrée que sur ordonnance. Ce sont des freins à la contraception. Il faut rendre cette pilule plus accessible.
A terme, il faudrait qu'Ella One bénéficie des mêmes conditions de distribution que le NorLevo, l'actuelle pilule du lendemain. C'est-à-dire qu'elle soit délivrée sans prescription médicale mais remboursée sur ordonnance, gratuite pour les mineures et disponible dans les infirmeries scolaires, les pharmacies et les centres de planification.
L'accès à la pilule du surlendemain va-t-il être facilité dans les prochains mois ?
Probablement, oui. Les premiers mois feront office de phase transitoire, mais le remboursement et la délivrance sans ordonnance sont à l'étude. En ce qui concerne le remboursement, le laboratoire a fait une demande auprès des instances sanitaires françaises, la procédure est en cours et j'espère que cette nouvelle pilule sera en partie remboursée dès le début de l'année 2010.
Quant à la nécessité d'avoir une ordonnance pour obtenir la pilule du surlendemain, il faut attendre les résultats de tests plus approfondis sur cette nouvelle molécule avant de pouvoir passer outre. Si jamais ce n'est pas le cas, on va se retrouver avec deux méthodes orales de contraception, dont l'une sera plus efficace, mais accessible seulement aux femmes majeures et aisées. Ce serait discriminatoire.
Pour information, un peu plus d'un million de boîtes de NorLevo ont été vendues en 2008. Seule une faible proportion a été délivrée sur ordonnance. Cela démontre bien que l'accès à ce moyen de contraception conditionne son utilisation. Plus qu'une problématique budgétaire, c'est avant tout une question de santé publique.
Recueilli par Dorian Chotard
Article paru sur le site du Monde le 01.10.09
Ella One, la pilule du surlendemain, est disponible, à partir du jeudi 1er octobre, sur ordonnance en pharmacie. Secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial, Marie-Pierre Martinet souhaite que l'accès à cette nouvelle pilule soit démocratisé dans les prochains mois.
Cette nouvelle pilule représente-t-elle un progrès ?
Techniquement, oui, c'est un progrès en matière de contraception pour trois raisons : la pilule du surlendemain est active pendant cinq jours au lieu de trois ; le laboratoire HRA Pharma annonce que son efficacité reste stable sur ces cinq jours ; et elle ne nécessite qu'un seul comprimé, contre deux pour la pilule du lendemain.
Mais les conditions de sa mise sur le marché font que ce n'est pas, en l'état actuel, une contraception d'urgence. D'une part son prix, environ 30 euros, est prohibitif et elle n'est pas remboursée pour le moment. D'autre part, la pilule du surlendemain ne sera délivrée que sur ordonnance. Ce sont des freins à la contraception. Il faut rendre cette pilule plus accessible.
A terme, il faudrait qu'Ella One bénéficie des mêmes conditions de distribution que le NorLevo, l'actuelle pilule du lendemain. C'est-à-dire qu'elle soit délivrée sans prescription médicale mais remboursée sur ordonnance, gratuite pour les mineures et disponible dans les infirmeries scolaires, les pharmacies et les centres de planification.
L'accès à la pilule du surlendemain va-t-il être facilité dans les prochains mois ?
Probablement, oui. Les premiers mois feront office de phase transitoire, mais le remboursement et la délivrance sans ordonnance sont à l'étude. En ce qui concerne le remboursement, le laboratoire a fait une demande auprès des instances sanitaires françaises, la procédure est en cours et j'espère que cette nouvelle pilule sera en partie remboursée dès le début de l'année 2010.
Quant à la nécessité d'avoir une ordonnance pour obtenir la pilule du surlendemain, il faut attendre les résultats de tests plus approfondis sur cette nouvelle molécule avant de pouvoir passer outre. Si jamais ce n'est pas le cas, on va se retrouver avec deux méthodes orales de contraception, dont l'une sera plus efficace, mais accessible seulement aux femmes majeures et aisées. Ce serait discriminatoire.
Pour information, un peu plus d'un million de boîtes de NorLevo ont été vendues en 2008. Seule une faible proportion a été délivrée sur ordonnance. Cela démontre bien que l'accès à ce moyen de contraception conditionne son utilisation. Plus qu'une problématique budgétaire, c'est avant tout une question de santé publique.
Recueilli par Dorian Chotard
Article paru sur le site du Monde le 01.10.09
L'hémochromatose, la maladie héréditaire la plus fréquente en France
Pour les Premières S, une aide pour le prochain DS...
A partir de l’étude du document ci-dessous, expliquez l’apparition du phénotype « atteint d’hémochromatose » chez un individu.
Votre réponse se fera sous la forme d’un schéma présentant les génotypes possibles ainsi que les différents niveau de phénotypes mis en évidence dans ce document.
Document :
L’hémochromatose est une maladie héréditaire fréquente (1 Français sur 300 en serait atteint) caractérisée par une accumulation progressive de fer dans l’organisme (notamment dans le foie, le pancréas et le cœur). Cette maladie se caractérise par un passage accru du fer alimentaire dans le sang. Ce fer s’accumule alors dans certaines cellules de l’organisme.
Jusqu’à 30 ans chez l’Homme et 40 ans chez la femme, l’hémochromatose n’entraîne le plus souvent aucun trouble. Au delà, l’affection est responsable, en l’absence d’un traitement adapté, de troubles d’aggravation progressive en rapport avec le dysfonctionnement des organes surchargés en fer : fatigue générale, gros foie avec risque de cirrhose, diabète, rhumatismes, diminution des fonctions sexuelles, insuffisance cardiaque…
L’hémochromatose est liée à des mutations du gène HFE localisé sur le chromosome 6. On connaît actuellement deux mutations de ce gène : la mutation C282Y et la mutation H63D. Seuls les individus homozygotes pour l’une ou l’autre de ces mutations, ou les hétérozygotes porteurs des deux mutations, développent l’hémochromatose.
Avant 1996, le diagnostic d’hémochromatose nécessitait le prélèvement d’un fragment de foie. Seul ce geste permettait de doser la surcharge en fer du foie. Depuis, un test génétique a été mis au point, il repose sur la détection des allèles du gène HFE chez les individus.
Lorsque la maladie est dépistée suffisamment tôt, des saignées régulières permettent de limiter la surcharge en fer et donnent aux patients une espérance de vie identique au reste de la population.
d’après le rapport du colloque « hémochromatose, un enjeu de santé publique ». Paris, 28 octobre 2002
A partir de l’étude du document ci-dessous, expliquez l’apparition du phénotype « atteint d’hémochromatose » chez un individu.
Votre réponse se fera sous la forme d’un schéma présentant les génotypes possibles ainsi que les différents niveau de phénotypes mis en évidence dans ce document.
Document :
L’hémochromatose est une maladie héréditaire fréquente (1 Français sur 300 en serait atteint) caractérisée par une accumulation progressive de fer dans l’organisme (notamment dans le foie, le pancréas et le cœur). Cette maladie se caractérise par un passage accru du fer alimentaire dans le sang. Ce fer s’accumule alors dans certaines cellules de l’organisme.
Jusqu’à 30 ans chez l’Homme et 40 ans chez la femme, l’hémochromatose n’entraîne le plus souvent aucun trouble. Au delà, l’affection est responsable, en l’absence d’un traitement adapté, de troubles d’aggravation progressive en rapport avec le dysfonctionnement des organes surchargés en fer : fatigue générale, gros foie avec risque de cirrhose, diabète, rhumatismes, diminution des fonctions sexuelles, insuffisance cardiaque…
L’hémochromatose est liée à des mutations du gène HFE localisé sur le chromosome 6. On connaît actuellement deux mutations de ce gène : la mutation C282Y et la mutation H63D. Seuls les individus homozygotes pour l’une ou l’autre de ces mutations, ou les hétérozygotes porteurs des deux mutations, développent l’hémochromatose.
Avant 1996, le diagnostic d’hémochromatose nécessitait le prélèvement d’un fragment de foie. Seul ce geste permettait de doser la surcharge en fer du foie. Depuis, un test génétique a été mis au point, il repose sur la détection des allèles du gène HFE chez les individus.
Lorsque la maladie est dépistée suffisamment tôt, des saignées régulières permettent de limiter la surcharge en fer et donnent aux patients une espérance de vie identique au reste de la population.
d’après le rapport du colloque « hémochromatose, un enjeu de santé publique ». Paris, 28 octobre 2002
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