mercredi 13 janvier 2010

Les changements climatiques des 400 000 dernières années



Pour les TS spécialité SVT, un exercice d'entrainement pour le prochain DS... Bon courage !

A partir des documents fournis, montrez que les variations locales de température au cours des 400 000 dernières années correspondent à des changements climatiques à l’échelle du globe.

Il s'agit dans cet exercice de montrer que les variations locales de températures correspondent à des phénomènes planétaires.

On utilise ses connaissances pour dire que le document 2 sert de référence puisqu'il correspond au delta 18O des foraminifères qui varie selon le niveau marin -dont la variation est mondiale-. Les documents 1 et 3 sont à l'échelle locale (carottes de glace pour le document 1 et de tourbière pour le document 3). Il ne s'agit pas ici d'étudier dans le détail les 3 courbes mais de choisir un refroidissement et un réchauffement des documents 1 et 3 et de les relier aux mêmes événements dans le document 2. Par exemple le réchauffement qu'on met en évidence avec le doc3 il y a 120 000 ans se retrouve dans les documents 1 et 2.

Bien décrire les documents et utiliser, pour les docs 1 et 2, ses connaissances pour expliquer comment les deltas 18O permettent de mettre en évidence des changements de climat.

Attention pour les documents 1 et 2 aux signaux d'alarmes qui doivent s'allumer ! d'autant que pour le document 2, l'axe des ordonnées est inversé !

Ne pas oublier en conclusion de mettre en relation simplement ces événements et de répondre à la question.

mercredi 6 janvier 2010

samedi 2 janvier 2010

Un chêne survit depuis 13 000 ans sur une colline de Californie

Excellente 2010 année à tous. Et pour la démarrer la jolie histoire d'un chêne multimillénaire...

C'est l'un des êtres vivants les plus vieux de la planète, mais il ne paie pas de mine : le gland de chêne de Palmer dont l'arbuste est issu a germé il y a probablement plus de 13 000 ans sur une colline de Californie, alors que la dernière ère glaciaire touchait à sa fin. Il a survécu jusqu'à aujourd'hui aux sécheresses et aux coups de foudre, non sous la forme majestueuse qu'on prête aux arbres du genre Quercus, mais sous celle d'un modeste buisson de 28 mètres par 5, ne dépassant pas 1 mètre de haut.
S'il a retenu l'attention des chercheurs, c'est parce qu'il était le seul de son espèce dans un environnement aussi sec, et à si basse altitude (336 mètres), alors que ses pareils s'épanouissent généralement entre 900 et 1 500 mètres. Les scientifiques ont fait l'hypothèse que l'ensemble des repousses émanait d'un clone unique. Une analyse génétique a montré que c'était bien le cas. Restait à déterminer son ancienneté. Impossible d'utiliser la datation au radiocarbone : les termites avaient dévoré tout le bois mort. Mais, en évaluant sa croissance annuelle à partir de cernes de branches, les chercheurs ont estimé à au moins 13 000 ans le laps de temps qui lui a été nécessaire pour coloniser le fragment de colline où il a pris racine.
Il y a peu de chance qu'il y subsiste encore longtemps : la ville est à ses pieds et grignote les alentours. Le chêne de Jurupa (du nom de la colline) surclasse en ancienneté Prometheus, un pin Bristlecone du Nevada vieux de 5 000 ans. Mais, dans sa catégorie des arbres "clonaux", il reste un jeunot par rapport à des peupliers faux-trembles de l'Utah : couvrant 40 hectares de forêt, ils sont issus d'un même système racinaire évalué à plus de... 80 000 ans.

Hervé Morin
Cet article est paru dans l'édition du Monde du 02.01.10